Data Marketing : Commanders Act penche pour un retour aux fondamentaux du marketing malgré un futur complexe en matière de tracking digital
02/02/2021 |
Après 3 ans de mise en conformité légale et 1 an de crise Covid, Commanders Act croit en la capacité du marché à se relever et à se réinventer.
Paris, le 02 février 2021 – Commanders Act, éditeur d’un logiciel de Customer Data Platform en mode SaaS , a fait preuve de résilience durant l’année 2020, enregistrant des résultats encourageants tout en voyant sa croissance ralentie par les difficultés économiques rencontrées par ses clients. A l’instar de l’ensemble des secteurs d’activité, le marché de la customer data aura été à nouveau mis à rude épreuve par la pandémie de Covid-19. En dépit du manque de lisibilité économique, Commanders Act estime s’en être bien tiré, grâce notamment à TrustCommander, sa plateforme de gestion du consentement et des préférences marketing, qui a été un facteur clé de croissance en 2020 et à la plateforme globale qui a accueilli de nouveaux clients tout au long de l’année. Le sujet de la collecte du consentement des données clients continue à préoccuper les organisations et leurs équipes marketing. C’est d’ailleurs ce sujet, pour Commanders Act, que les organisations en défaut de conformité devront impérativement régler en ce début d’année 2021, afin de pouvoir continuer à avancer et à s’engager dans une stratégie de marketing data-driven qui soit à la fois conforme, efficace et créatrice de valeur.
Perte de repères et manque de visibilité : en 2020, un marché plus opaque que jamais
2020 avait démarré sous les meilleurs auspices pour Commanders Act : tous les signaux laissaient entrevoir une année de forte croissance. C’était sans compter avec la pandémie de Covid-19 qui, en quelques semaines seulement, a ébranlé l’économie mondiale. Cette crise sans précédent n’a épargné que peu de secteurs d’activité. Le confinement, le travail à domicile, la fermeture des écoles… ont bouleversé la marche normale de nombre d’entreprises.
« Quand il y a un tel choc, les priorités changent. On a tendance à se replier sur soi, à se concentrer sur l’essentiel. C’est ce qui s’est passé pour les entreprises : elles ont privilégié, à juste titre, leurs processus logistiques, commerciaux, etc. Ce n’était pas le moment d’investir dans des nouveaux équipements ou de nouvelles solutions de marketing. » analyse Michael Froment, CEO et co-fondateur de Commanders Act.
Les campagnes marketing ont été rapidement suspendues en faveur d’un plus grand investissement sur les canaux « owned » qui ont décollé suivi ensuite par les campagnes à la performance. Les moments phares qui rythment habituellement l’année dans le domaine du e-commerce, comme les soldes, Black Friday et les fêtes de fin d’année, ont, eux aussi, été perturbés et n’ont pas généré l’engouement que l’on peut ordinairement en attendre.
Pour Commanders Act, le marché aura été, en 2020, extrêmement compliqué à appréhender. « Le marché a été à la fois très opaque et très versatile. Il y avait un manque de visibilité évident. Après avoir envisager de tout stopper pendant le premier confinement, certains e-commerçants se sont lancés dans la bataille et ont finalement relancé certains projets prioritaires, » explique Michael Froment. « Nous réalisons une année plus qu’honorable dans ce contexte mais nous ne nous sommes jamais sentis autant à la barre que durant cette année, tirant des bords fréquents pour nous adapter à un marché instable. »
Le consentement, toujours un sujet critique
Le sujet de la gestion du consentement aura participé, pour beaucoup, à l’activité de Commanders Act en 2020. Et pour cause : les mises en conformité avec le RGPD (Règlement Général pour la Protection des Données) sont loin d’être généralisées, près de trois ans après son entrée en vigueur. « Le marché n’est pas encore mûr sur le sujet, les entreprises ne sont pas encore suffisamment informées ni équipées en matière de collecte du consentement, à moins de deux mois de la nouvelle échéance fixée par la CNIL » précise Michael Froment.
Les enjeux sont pourtant considérables. D’abord parce que le sujet continue d’accaparer l’esprit des équipes marketing ; mais aussi parce que les entreprises se mettent dans une position extrêmement délicate vis-à-vis de l’usage qu’elles vont faire de leurs données clients. La non-conformité devient un frein énorme à la poursuite d’un marketing data-driven : « Avoir un bandeau ou un privacy center n’est pas un gage de conformité marketing, encore faut-il que le consentement soit propagé à l’intérieur de l’organisation et intervienne bien comme un filtre en amont des campagnes » souligne Michael Froment
2021 : le début d’un nouveau cycle ?
Si l’année 2020 aura été celle de la sidération et du repli sur soi, 2021 est plus prévisible. Michael Froment entrevoit 2021 comme celle d’un retour à un ”nouveau normal”. « Il y a encore beaucoup d’incertitudes et d’inconnues quant à ce qui nous attend, mais les entreprises vont devoir continuer à avancer, à prendre des initiatives et à investir si elles veulent s’en sortir » souligne-t-il. « Elles ne peuvent pas survivre avec des mesures temporaires, ”en attendant que… ” : il faut maintenant s’adapter, et repartir à l’attaque pour croître et progresser. »
En matière de consentement, il est ainsi temps, pour les derniers de la classe, de se mettre en conformité. Et pour ceux qui ont intégré le minimum requis, d’aller plus loin dans la personnalisation des préférences clients, pour adopter une approche plus intelligente et plus fine de la relation marketing. « l’épargne bat des records, les français veulent consommer, les bases crm sont pleines d’opportunités, reste à les détecter et à adopter une communication réinventée. C’est pour cela qu’il faut remettre la Customer Data Platform à l’honneur » ajoute Michael Froment.
De son côté, Commanders Act prévoit de porter une plus grande attention à ses clients, en établissant avec eux une véritable relation de partenariat. « Nous devons être plus à l’écoute de nos clients, de leur satisfaction et de leurs feedbacks, afin de mieux les soutenir dans cette période chaotique, en alignant nos prises de décisions avec les leurs, et leur apportant les solutions dont ils ont besoin pour être plus performants. Tout comme nos clients, nous devons nous aussi nous adapter » conclut Michael Froment.